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Quels sont les critères pour définir son architecture de données ? 

Le choix d’une architecture de données se base sur les objectifs visés et les besoins de l’entreprise. Il convient de sélectionner des données exploitables. Le choix des outils dépend entre autres de la volumétrie des informations à traiter. Afin d’assurer la protection de votre data, il est aussi nécessaire d’opter pour un système de sécurité efficace.

Quel est l’objectif de votre projet data ?

L’élaboration d’un projet data se construit sur une base solide, comme n’importe quel projet stratégique. Avant de déterminer les types de données à exploiter, il convient de définir le but de l’intégration du processus data dans le projet de l’entreprise. La première étape consiste à déterminer l’objectif du projet, en l’intégrant dans une vision globale. 

Quels types de données souhaitez-vous récupérer et utiliser ?

Afin de déterminer le type d’information à exploiter, il convient de définir les objectifs de l’analyse des données. Cela permet de sélectionner stratégiquement les informations à récupérer et à analyser. 

La volumétrie, la requête concurrentielle et la mise à jour de la donnée

Le traitement des éléments d’un projet data dépend principalement de la volumétrie, de la requête concurrentielle et de la mise à jour des données.

La volumétrie

La gestion du volume de données stockées dépend de la quantité de giga ou de téra. Il convient de choisir les outils adaptés à la volumétrie de données. Si l’on prend la solution Azure de Microsoft, le choix de l’outil sera différent :

  • données à faible volumétrie : Azure SQL
  • données à forte volumétrie : Azure Synapse

Un outil adapté à la gestion d’un grand volume de données offre un gain de temps sur la production des chiffres des équipes, augmente la réactivité des opérations et optimise la gestion des données.

La requête concurrentielle

La requête concurrentielle permet entre autres, lors de l’utilisation d’un rapport par un certain nombre de personnes, de faire en sorte que toutes ces personnes accèdent au rapport de manière fluide et instantanée, sans latence ou ralentissement.

La mise à jour de la donnée

Une mise à jour régulière permet d’obtenir des informations complètes quasiment en temps réel notamment via le mode batch. Selon le projet data de l’entreprise, de sa dynamique et du type de données à manipuler, le rafraîchissement peut être programmé selon différentes fréquences : jour, date et heure. 

La sécurité : un critère important à prendre en compte

Afin d’assurer la protection des données informatiques de son entreprise, il convient de définir le niveau de sécurité désiré. Il existe différents moyens pour assurer la sécurité des données stockées et leur transport : le cryptage et le masquage des données. 

Le cryptage des données

Cette solution offre différents niveaux de sécurisation des données sensibles. Le cryptage chiffre les données à l’aide d’algorithmes et de clés de chiffrement. Il englobe la protection des informations sensibles et confidentielles, la prévention contre les risques de fuite, de perte ou de vol des données. Il existe 3 types de chiffrements :

  • le chiffrement symétrique comprend un seul chiffrement pour le cryptage et le décryptage ;
  • le chiffrement asymétrique dispose d’une clé publique pour le chiffrement, d’une clé privée pour le déchiffrement ;
  • le chiffrement hybride englobe la création d’une clé de déchiffrement provisoire, le chiffrement symétrique des données, le chiffrement de la clé publique du destinataire, la destruction de la clé de chiffrage et la transmission des données chiffrées avec une clé publique pour lire les données de la clé de session.

Le masquage des données

Le masquage des données permet de cacher une partie des données sensibles à l’aide d’une fonction. Par exemple, lors d’un achat par carte de crédit, seuls les 4 derniers chiffres sont visibles. Le masquage des données d’un projet data permet de protéger les informations sensibles des consommateurs. Il convient de déterminer les champs à masquer pour éviter de partager des données confidentielles ou sensibles.

Le transport des données

Afin d’assurer la sécurité du réseau lors du transport des données, il convient de choisir un programme adapté aux besoins de l’entreprise. Il existe diverses options de sécurisation des données à migrer :

  • Une passerelle applicative « Gateway » permet d’utiliser la protection existante en s’adaptant aux nouvelles technologies de l’information. Elle est axée sur les données et offre une visibilité de l’état des infrastructures numériques (compteurs d’énergie, systèmes ATS).
  • Une passerelle réseau « Network Gateway » permet aux appareils d’un autre réseau d’interagir par la transmission de données. Celle-ci s’implante dans un logiciel ou une solution « hardware ». La passerelle « Network » utilise des protocoles de connexion de réseaux qui fonctionnent sur tous les modèles d’interconnexion des systèmes ouverts (OSI). Elle sert également de proxy et de pare-feu pour assurer la protection et le transport des données sensibles.
  • Une adresse IP privée ou publique identifie chaque utilisateur connecté à un réseau informatique avec un protocole IP, valable pour tous les appareils connectés (ordinateurs et périphériques). L’adresse IP privée numérote les appareils numériques d’un réseau privé Intranet, l’adresse IP publique est unique pour chaque ordinateur qui se connecte à un réseau internet.

L’entreprise qui adopte une architecture de données adaptée aux objectifs visés bénéficiera d’une gestion optimale des informations. Pour garantir le pilotage et la sécurisation des données, il convient d’utiliser des outils adaptés à la volumétrie et qui offrent une forte sécurisation des données sensibles.